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Claude Deleforges , votre géomètre-expert D.P.L.G., est le garant des limites de la propriété foncière et un conseiller indispensable dans tout le domaine foncier.
Bénéficiant de larges compétences juridiques et techniques et d'une connaissance du terrain, notre cabinet conseille de manière fiable les propriétaires actuels ou futurs sur les biens fonciers.

Nos interventions :

Délimitation Bornage

Division foncière

Mitoyenneté

Servitudes

Plans et états parcellaires

Divisions en volumes et copropriétés

Loi Carrez







Délimitation - Bornage

Le bornage : Le bornage est l'ensemble des opérations qui concourent à la définition, à la
matérialisation et à la conservation d'une limite entre deux propriétés contiguës, en application
de l'article 646 du Code civil.

    Article 646 du Code Civil : «Tout propriétaire peut obliger son voisin au bornage
    de leurs propriétés contiguës. Le bornage se fait à frais communs.
    »

Le bornage nécessite :

  • deux ou plusieurs fonds contigus
  • deux ou plusieurs propriétaires.
Le bornage peut être total lorsqu'il concerne toutes les limites d'une même propriété, ou partiel
s'il ne concerne qu'un ou plusieurs côtés sans que toutes les limites soient parfaitement définies.

Garantie de limites et de superficie

Le bornage est indispensable en matière de terrain à bâtir, de division de terrains bâtis ou à bâtir,
et plus généralement avant toute édification de clôtures, plantations d’arbres ou construction de
bâtiments aux abords de la limite apparente.

Seul le bornage total d’une propriété, garantissant ses limites sur tous les côtés, permet d’en
calculer et d’en garantir la superficie.

Divisions foncières

Une division foncière est la création conventionnelle d’une limite future à l’intérieur d’une même
propriété. Elle est généralement effectuée en vue d’une vente, d’une donation, d’un partage de
famille, d’une expropriation. Elle peut également être demandée pour des raisons fiscales comme
l’apport en garantie, par hypothèque, d’une partie d’une propriété.
Cette opération nécessite généralement la signature par les parties d’un acte notarié ou
administratif, avec annexion d’un plan coté repérant la division.

Par analogie au bornage, qui est la définition d’une limite séparative entre deux voisins, on qualifie
souvent de " bornage " la division foncière. Celle-ci a, en fait, pour but de délimiter et de matérialiser
les limites d’une parcelle prise à l’intérieur d’une plus vaste propriété pour en détacher, par exemple,
un terrain à bâtir, alors qu’il n’y a toujours qu’un seul propriétaire.

Bornage des deux parties résultant de la division foncière : une nécessité ?
La division foncière n’entraîne pas nécessairement le bornage total des deux parties issues de
la division, qui se révèle pourtant préférable, voire indispensable s’il s’agit de terrains à bâtir
ou assimilés.
Par contre, la division impose obligatoirement un bornage contradictoire des deux extrémités
de la nouvelle ligne séparative.

Conséquences d’une division foncière
Une division foncière peut avoir des conséquences très importantes sur la partie détachée en vue
d’une vente ou d’une donation, mais également sur la partie restante.
Ainsi, la division peut réduire considérablement les droits à bâtir attachés au terrain restant, et
même, dans certains cas, le rendre inconstructible.
Elle peut également entraîner des servitudes de passage, de vue, de puisage ou de passage
de canalisations dites " par destination du père de famille ", qui, si elles ne sont pas dénoncées
dans l’acte de mutation deviendront définitives.

La mitoyenneté

Est mitoyen ce qui est entre deux biens, ce qui est commun à l’un et à l’autre.
Une clôture, un mur, une haie, un fossé séparant deux propriétés peuvent être mitoyens.
La mitoyenneté est un droit de propriété dont deux personnes jouissent en commun,
et non une servitude.

Présomption de mitoyenneté
La mitoyenneté des murs, des clôtures, mais également celle des fossés et des haies
est présumée. C’est donc à celui qui revendique la pleine propriété d’apporter des preuves
de non mitoyenneté.
Ces preuves peuvent être prévues par le Code Civil, par les usages locaux ou par des
indications portées dans les actes de vente ou sur les plans et procès-verbaux de bornage.

    Article 653 du Code Civil : «Dans les villes et les campagnes, tout mur servant de
    séparation entre les bâtiments jusqu’à l’héberge*, ou entre cours et jardins, et même
    entre enclos dans les champs, est présumé mitoyen, s’il n’y a titre ou marque du contraire.
    »

    (* point à partir duquel s’arrête la mitoyenneté d’un mur commun à deux constructions
    de hauteur inégales)
La clôture forcée
Dans les " villes et faubourgs ", chacun peut contraindre son voisin à contribuer aux constructions et
aux réparations de la clôture séparant leurs deux maisons, leurs cours ou leurs jardins.
La mitoyenneté entraîne des droits et des obligations spécifiques.
Que ce soit pour crépir un mur mitoyen, y percer des ouvertures, le rehausser ou tout simplement
pour l’entretenir et le réparer, des droits et des obligations s’imposent aux deux propriétaires du mur.
Le recours au géomètre-expert vous évitera de commettre des erreurs aux conséquences pécuniaires
importantes.

La mitoyenneté peut s’acquérir ou s’abandonner
Que ce soit après une construction ou un exhaussement, la mitoyenneté peut toujours s’acquérir.
A l’inverse, lorsque le propriétaire d’un mur mitoyen ne souhaite pas participer aux réparations,
il peut renoncer à la mitoyenneté.
Dans un cas comme dans l’autre, il est impératif de bien connaître les règles qui régissent le
régime très particulier de la mitoyenneté.
En effet, chaque propriétaire n’est pas détenteur de la moitié du mur qui se trouve situé de son
côté, mais copropriétaire de la totalité du mur, ce qui entraîne des conséquences différentes.

Servitudes et droits réels rattachés à la propriété

Une charge et un droit

D’après l’ article 637 du Code Civil :

    «une servitude est une charge imposée sur un héritage pour l’usage et l’utilité d’un héritage
    appartenant à un autre propriétaire
    ».
La propriété qui bénéficie de la servitude est le fonds dominant. La propriété qui est pénalisée par la
servitude est le fonds servant. La servitude est rattachée à la propriété et non pas au propriétaire.

Ce n’est pas une tolérance. En cas de changement de propriétaire, la servitude demeure.



Les différentes servitudes

Il existe des servitudes publiques, comme les servitudes d’urbanisme, et des servitudes privées.

Certaines servitudes dérivent de la situation des lieux (écoulement des eaux pluviales), d’autres
sont établies par la loi (servitudes de marchepied), sont créées du fait de l’homme (aqueduc).

On distingue par ailleurs des servitudes urbaines et des servitudes rurales.

On rencontre des servitudes continues (servitudes de vue) et d’autres qui sont discontinues
(servitudes de passage), ainsi que des servitudes apparentes, et d’autres non-apparentes
(servitudes non aedificandi).

Plans et états parcellaires

Les états parcellaires indiquent simultanément les noms et adresses des propriétaires obtenus à partir
de la matrice cadastrale et les renseignements àpartir de nos recherches (titre de propriété, état civil et
service des hypothèques.)